Films

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Un film peut changer une vie, des vies. Inspirer une personne, faire se rencontrer plusieurs personnes. qui ensemble, avec acharnement et ténacité, finalisent ensuite un projet. Que ce soit de fonder une école démocratique, de rendre un établissement déjà existant, démocratique, de se lancer dans l’instruction hors école, d’évacuer enfin de lourds et pénibles souvenirs, qu’importe, chacun suit son chemin…

Il y a déjà presque dix ans, au printemps 2014, j’ai eu l’immense chance de vivre de tels échanges. Grâce au film documentaire de Clara Bellar, Etre et devenir. J’ai animé de nombreux débats post projection de ce film; et partout, ce fut une expérience humaine incroyable.
Que représente l’éducation coercitive, comme l’appelle Jeanna L. Clements, à l’échelle de l’humanité ? Comment, depuis des siècles, les êtres humains ont-ils appris ? Assis sur une chaise, toute la journée ? En enchaînant les évaluations, dont on connaît aujourd’hui les effets plutôt négatifs ?
Le respect des rythmes d’apprentissage et des centres d’intérêt de chacun, les échanges humains, les questionnements, les découvertes, la joie, les tentatives… relèvent d’une posture, d’une manière de voir le monde, l’enfant, l’adulte, la vie. Les films ci-dessous, dont la liste n’est pas exhaustive, mais augmentée au fil de mes découvertes, partagent des questionnements sur les apprentissages.
De quoi stimuler chacun à organiser une projection !

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Self-Taught; Life Stories from Self Directed Learners
Voilà un film qui offre de nombreuses pistes de réflexion et d’enthousiasme. Les personnes qui s’y racontent sont tellement éloignées du type scolaire habituel. Leur vie est tellement plus libre. Leur questionnement et leurs réponses nous font avancer, réfléchir, comparer des modes de vie et des modes d’apprentissage. Et surtout regretter la fermeture en France, qui fait que ces coopératives de savoir par exemple, ne peuvent exister ici. Tant de choses sont à créer, à transposer, pourquoi est-ce que tout est bloqué ici ? Quel dommage, quel gâchis !
Bande annonce du film
Chaîne du film
Emily, l’une des protagonistes de ce film

L’école est à nous
Alexandre Castagnetti
A l’occasion d’une grève des enseignants, deux d’entre eux assurent une permanence au collège et laissent les élèves faire ce qu’ils veulent. Un fonctionnement bien loin des habitudes de tous : collègues, direction, parents et des premiers concernés : les élèves.
Un tel programme peut-il être transposé à la réalité, notamment dans les écoles dépendant de l’Education nationale ? Cette fiction, basée néanmoins sur des discussions en lien avec des expériences réelles, montre clairement comment ces élèves ne savent pas être libres. Ne savent pas faire usage de cette liberté nouvelle, à laquelle ils ne sont pas habitués. Que dire de leur capacité à être autonomes ? Pourtant, le mot autonomie ne figurerait-il pas dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture ?
Entretien avec le réalisateur

Voir la bande annonce

A la poursuite de mes rêves
Florie Berrehar
Si un modèle d’apprentissage étatique, uniformisé et imposé, convenait à tous les enfants, quel que soit leur âge, ce serait le scoop du jour. Les quatre jeunes gens, filmés par la réalisatrice, témoignent, chacun pour des raisons personnelles différentes, de l’ineptie d’une telle approche.
Ce voyage filmé, à travers quatre écoles démocratiques, en Grande Bretagne, aux USA, en Argentine et en Espagne, complété par les observations de Peter Gray, confirme la nécessité de préserver la liberté de l’instruction.
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Des vies sans écoles
Katia Chapoutier
A travers l’itinéraire de quatre familles, nous découvrons, dans ce film documentaire, des chemins différents, menant à l’instruction hors école. Parfois nécessaires et pris dans l’urgence, parfois mûrement réfléchis et choisis, ces sentiers de vie nous convient, entre profonde émotion et questionnements, à reconsidérer notre quotidien, la place que nous accordons à nos enfants, celle que nous nous octroyons et l’ordre de nos priorités.
Voir ce film sur Youtube

Etre et devenir
Clara Bellar
C’est un film documentaire qui aura durablement marqué les esprits. Combien de spectateurs, après l’avoir vu, ont eu envie de créer une école démocratique et sont passés à l’acte ? Combien ont choisi l’instruction hors école ? Combien, en prenant conscience d’un immense gâchis dans leur vie, ont pleuré et ont été consolés par toute la salle de spectateurs ?
Ce film, à l’affiche au cinéma Saint-André des Arts à Paris,en France, pendant 4 ans et diffusé dans de multiples autres villes et pays, a suscité des débats sans fin, souvent tout le reste de la journée, sur le trottoir, devant le cinéma.
Le film et le DVD ont donné lieu à l’édition d’un livre

Et si les enfants changeaient le monde
FLore Vasseur
Deux jeunes filles habitant Bali, Melati et Isabel Wijsen ont pris le problème du la pollution due au plastique à bras le corps. De pétitions en grève de la faim, à travers Bye bye Plastic Bags, elles ont convaincu leur gouverneur d’interdire les sacs plastiques sur l’île.  Par leur action, elles prouvent qu’il est possible de résister et d’agir. Le film s’ouvre sur d’idylliques images des fonds sous-marins balinais. La suite est moins glamour : décharges terrestres, sous-marines et déchets flottant lamentablement.
D’où leur vient leur audace, s’interroge la réalisatrice ? Du fait, répondent-elles, qu’à chacune de leurs idées, elles ont trouvé une oreille attentive qui a cru en elles. Elles sont toutes deux scolarisées dans une école particulière qui laisse leur individualité s’épanouir, la Green School. Dans cette école, créée huit ans auparavant, 240 enfants sont accueillis de la maternelle au lycées et encouragés à agir dans la vie quotidienne, à suivre leur vocation, leurs projets, s’engager, trouver des solutions aux défis contemporains. Les compétences mises en avant sont la créativité, l’intelligence collective, la capacité à prendre des décisions, la pensée critique et la collaboration. L’enseignement est aussi basé sur le ressenti individuel, la prise en compte des diverses formes d’intelligence et l’expérimentation. Les frais de scolarité sont apparemment variables et l’école compte 10 % de boursiers.
Son directeur explique que dans cet établissement, les élèves apprennent à apprendre et sont donc ensuite capables de suivre n’importe quel programme dans n’importe quel lieux. Que les enseignants sont recrutés sur la base de leurs passions, de leur mode de vie, de leur engagement envers une ou plusieurs causes et sur la base de leur ténacité. Ténacité, qui constitue, avec le respect, les valeurs essentielles transmises à ces enfants.
Le site de la réalisatrice

L’arbre et le requin blanc
Rafaèle Layani

Les spectateurs, habitués à la non sco et/ou aux écoles alternatives se sentiront en terrain connu, ceux, adeptes du carnet de correspondance, des notes, des devoirs et de la permission demandée à tout propos, risquent de défaillir. En effet, durant un an, Rafaèle Layani a partagé le quotidien des enfants et des six professeurs de la Freie Schule Tempelhof à Berlin. Frei(e) signifiant libre, c’est donc la liberté de chacun qui transparaît à l’écran.

Les enfants peuvent essayer cette école durant deux semaines, afin de voir s’ils s’y sentent bien. La réaction de peur d’un nouveau, face à trois garçons, donne l’occasion à l’un des professeurs, d’expliquer à ces trois enfants l’importance et l’effet de leur comportement, même s’il a bien compris qu’ils n’avaient pas agi contre lui, ce nouvel arrivant.
Le film se conclut sur la discussion entre un adolescent, qui va quitter l’école, et un jeune adulte, qui y a été élève. Tu vas sans doute te rendre compte, quand t’auras fini ta scolarité dans ta prochaine école. T’auras une perception tout à fait différente de ce que t’a apporté ton passage ici. Tu comprends alors ce que ce lieu t’a apporté. (…) Je me suis rendu compte que ma force, que mon passage ici m’avait rendu plus fort. Le jeune homme continue à détailler les aspects de cette force, son autonomie, son indépendance, la multiplicité de ses expérience. L’adolescent lui fait remarquer qu’il a raté son bac, que c’ était stupide d’abandonner à quelques mois de l’examen. Le jeune adulte le concède, mais qu’importe, il le repasse, tout en effectuant son service civil volontaire au sein de cette école et s’il le veut, il pourra poursuivre des études en sciences sociales.

Elèves en liberté, si tu rêves de changer le monde, commence par ton école
Patrick Séverin

Ce film raconte un quotidien d’élèves et de professeurs en Belgique, à l’Athénée Léonie de Waha. Les élèves n’ont pas pour but de devenir quelqu’un, mais  nous-mêmes, d’être responsables, autonomes, engagés. Ce lieu explore une façon d’enseigner qui interroge en profondeur le rôle de l’école dans notre société. Aucun mode d’emploi fixe et défini n’est proposé, tous opèrent par expérimentations, par essais et erreurs. Des projets concrets y sont mis en place. Ils donnent du sens aux apprentissages. Les relations y sont réfléchies et définies comme étant une collaboration entre élèves et professeurs dans un lieu de vie géré en commun.

Dans un tel fonctionnement, nul besoin d’évaluation. Chacun des enseignants sait parfaitement où en sont les élèves et ces derniers aussi. Notes, bulletins et évaluations n’ont donc pas cours dans cet établissement de façon traditionnelle et arbitraire. On évalue des compétences disciplinaires mais également des compétences transversales, comme l’autonomie, le respect des valeurs ou la curiosité. Il est également demandé aux élèves de développer de sérieuses capacités en matière d’auto-évaluation.
Petit piment supplémentaire, à l’écran sont mentionnés des cases représentant des invariants numérotés. En voici quelques-uns : Invariant n° 6 :  Nul n’aime se voir contraint à faire un certain travail, même si ce travail ne lui déplaît pas particulièrement. C’est la contrainte qui est paralysante. Invariant n° 11 :  Les notes et les classements sont toujours une erreur. Invariant n° 21 :  L’enfant n’aime pas le travail de troupeau auquel l’individu doit se plier comme un robot. Il aime le travail individuel ou le travail d’équipe au sein d’une communauté coopérative. Invariant 27  « On prépare la démocratie de demain par la démocratie à l’école. »
Le site du film

Enseigner à vivre, Edgar Morin et l’éducation innovante
Abraham Segal

Ce film s’articule autour de la réflexion théorique d’Edgar Morin sur l’éducation innovante et la concrétisation pratique, qui fonctionne au quotidien depuis plusieurs années, dans cinq établissements publics : le lycée Edgar Morin à Douai, le LAP – Lycée Autogéré de Paris – et le PIL – Pôle Innovant Lycéen, fondé par des professeurs du LAP et également à Paris, l’école Decroly à Saint-Mandé et le micro-lycée de Vitry-sur-Seine.
Edgar Morin conclut ce film, humainement très riche, en regrettant l’absence de place accordée à la réalité humaine. Il constate qu’aujourd’hui, les connaissances compartimentées dont disposent nos gouvernants ne les rendent pas capables de voir le tout. Le mode de connaissances actuel aveugle au lieu d’élucider.
Ce constat, plutôt inquiétant, mais pas surprenant, est confirmé par la lecture du code de l’éducation…
Bande annonce

Demain
Cyril Dion & Mélanie Laurent

Ce film est consacré à diverses thématiques : agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie. La partie Education est filmée en Finlande, pays bien connu de ceux qui prêtent attention aux résultats des tests PISA. D’emblée, l’équipe du film s’étonne de la beauté du bâtiment scolaire, construit en 2010 dans un quartier assez pauvre. Le proviseur leur répond que cette beauté des locaux permet de montrer à la population l’importance accordée à l’éducation. Ce proviseur évoque le peu de bureaucratie, que les élèves ne sont pas notés durant des années, la confiance circule du gouvernement vers les autorités locales : les proviseurs et les professeurs, donc il n’y a pas d’inspecteurs. Pas davantage de classement national ni d’évaluation. Nous consacrons notre temps à enseigner, pas à évaluer., précise t-il. Par ailleurs, le système éducatif ne change pas à chaque élection, ce n’est pas un enjeu politique. Enfin, tous les programmes sont modifiés, d’un commun accord, tous les 6 ans.
Questionné sur la préparation à la vie future de ses élèves, il répond que cet enseignement les prépare à la tolérance, au refus du racisme, à comprendre la différence, le besoin d’aide que peuvent ressentir certaines personnes et à s’aimer les uns les autres.
Bande annonce

Plongez en nos troubles, Les enfants avec TDAH vous parlent de leur scolarité
Benjamin Laurent

Ce web documentaire est composé de trois parties consacrées à des enfants scolarisés à l’école primaire, au collège et au lycée. Le TDAH ou Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, est présenté comme un trouble neurologique. Les enfants, qui en sont atteints, ressentent des difficultés à se concentrer et ils montrent une certaine impulsivité et de l’hyperactivité.
Est-ce normal que ces enfants aient à ce point intégré cette vision d’eux en tant qu’handicapés, en tant que non intégrables au système scolaire ? Alors au final, qui est le plus en décalage ? Ces enfants ou le système scolaire ? Comment évoluent ces enfants dans un système différent, que ce soit en non sco ou dans une école démocratique, dans lequel ils sont libres de leurs mouvements, de leurs thèmes et rythmes d’apprentissage ?
Le site du web documentaire

Mauvais élèves, L’école vue du dernier rang de la classe
Nicolas Ubelmann & Sophie Mitrani
Ils sont une quinzaine à témoigner, face à la caméra. La plupart d’entre eux ont été catalogués, étiquetés mauvais élèves. Quelques-unes sont ou ont été enseignantes. Pourtant, malgré cette stigmatisation, ils s’épanouissent dans la musique, l’animation culturelle, l’engagement municipal, la spéléo… Ils racontent leurs mauvaises notes, l’orientation scolaire qui leur a été proposée, leur ressenti, l’effet produit par les appréciations dévalorisantes mentionnées sur leurs bulletins scolaires, leur ennui en classe, l’attitude de leurs parents, de profs et parfois la violence de certains d’entre eux, le manque de sens des apprentissages…
Néanmoins, ce film n’est pas négatif. D’abord parce que tous ses témoins ne se plaignent pas, ne sont pas larmoyants. Ils sont juste extrêmement lucides sur leur vécu, se sont construits et vivent selon leurs choix personnels assumés. Et aussi, parce que, au gré de leurs réflexions, ils proposent des pistes d’amélioration. La Main à l’outil est l’une de ces expériences positives. Elle se déroule le mercredi après-midi, moment que les jeunes ne veulent manquer pour rien au monde. Dans des locaux, qui deviennent étroits vu son succès, des artisans retraités, des papys, partagent leur savoir-faire et des vocations émergent. Et puis, certains se rappellent avec émotion d’une belle rencontre, d’une prof géniale, d’une autre qui a fait confiance à Sam, en lui proposant un rôle théâtral, qu’il a réussit à ne pas tenir, mais cette marque de confiance a sans aucun doute influencé sa vie.
Le site du film 

Le maître est l’enfant
Alexandre Mourot

Ce film a été tourné dans la classe de Christian Maréchal, une ambiance 3 – 6 ans à l’école Jeanne d’Arc à Roubaix, choisie après que le réalisateur ait visité 22 écoles sur tout le territoire. Il a d’abord institué une période préparatoire de trois semaines d’observation, afin que les enfants s’habituent à sa présence, puis a tourné de mars 2015 à juin 2017. Son déclic lui est venu de la naissance de sa fille, en prenant conscience des phases du développement des enfants. Un jour, il a entendu parler de Maria Montessori et de son oeuvre. Il s’est immergé dans sa réflexion au point de suivre la formation d’éducateur Montessori.
Les bonus de ce films sont passionnants. Il serait presque conseillé de les écouter avant de voir le film puis encore une fois ensuite. A travers divers entretiens avec des spécialistes, le spectateur découvre la vie et l’engagement social de Maria Montessori. Son savoir encyclopédique, sa rigueur scientifique, son militantisme féministe et pacifique, sa notoriété mondiale, ses démêlés avec Mussolini. Dans une autre partie, Christian Maréchal, l’instituteur, qui est aussi formateur pour de futurs enseignants, répond aux questions d’Alexandre Mourot. Sa passion pour son métier transparaît dans chacune de ses réponses sensibles et humbles.
Le site du film

Schooling the world, Le dernier fardeau de l’homme blanc
Carol Black

Film en accès libre qui bouscule un peu, beaucoup nos certitudes sur les bienfaits d’un modèle scolaire à exporter et imposer. Ce film dure 65 minutes et est sous-titré en français et en anglais. Sous une photo de jeunes gens en uniforme, une phrase lapidaire donne le ton « Si vous vouliez changer la culture en une génération, comment feriez-vous ? Vous devriez changer la façon d’instruire ses enfants. » tandis que la page de présentation se clôt sur cette remarque glaçante « Les générations actuelles regarderont en arrière et diront : comment avons-nous pu laisser faire cela à ces gens ? » Ce film est une œuvre engagée, qui peut en déranger certains. Il soulève des points de réflexion à l’opposé des discours gouvernementaux et économiques. Le visage de ces enfants, forcés de pratiquer des exercices quasi militaires, de réciter des prières catholiques, de ne pas parler leur langue maternelle, d’être séparés de leur famille pendant des années est difficile à ignorer.
Le site de la réalisatrice

CaRabA#LebenohneSchule / Vivre sans école

 

Pour voir le film
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Bertrand Stern
« Comme philosophe libre et indépendant, je me suis voué, pendant plus de cinq décennies, à une critique radicale des phénomènes de notre civilisation, notamment de l’éducation et de la scolarisation. Après maintes publications (en allemand) et conférences, séminaires, forums etc., il m’a semblé qu’un accès différent et une vue plus émotionnelle sur ce « sujet-tabou » permettraient de sortir des discussions passées – cela a conduit, après cinq années de gestation, au film CaRabA. »
www.bertrandstern.de

Le film
« Le film CaRabA est une fiction présentant un monde sans école: Comment la vie elle-même pourrait-elle devenir une expérience éducative permanente ? Ce premier long métrage sur une possible éducation du futur examine de façon imaginative le chemin que cinq jeunes trouvent dans ce nouveau paysage éducatif. Cela nous encourage à nous poser quelques questions fondamentales, dont celle-ci: quelles nouvelles perspectives s’ouvriraient à nous si la base de notre positionnement éthique était la confiance – en soi-même et envers les personnes qui nous entourent ? Cet « autre » positionnement éthique concerne en tout premier lieu les relations inter-générationnelles et donc la question centrale: Que faire si l’idéologie scolaire caduque s’avère incompatible avec le droit fondamental de tout un chacun à se consacrer à une instruction libre et autonome ? Là où bien des idées sont une impasse, la fiction de CaRabA permet-elle d’ouvrir des horizons innovateurs ? » https://www.caraba.de/francais/

 

Commentaires et questions des participants lors du débat en ligne, avec Bertrand Stern, organisé par collaborativEducation